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«  La peste.

La peste est revenue dans la ville.

Nul ne sait comment elle est arrivée, mais la voilà qui se répand dans notre cité. Plusieurs morts sont déjà à déplorer, et ça ne fait que commencer...

Est-ce votre voisin ? Est-ce votre femme ? Votre fils, votre grand-mère ?

Votre meilleur ami ?

En tous les cas, quelqu’un autour de vous est probablement porteur de la peste. »

LE SUJET

La peste arrive. Puis la peste repart.

 

Comment chacun a-t-il réagi à cette manifestation, qui pourrait être n'importe quelle autre manifestation dont tout le monde, toute la société parlerait ? Avec courage ? Avec lâcheté ? Avec indifférence ? Qu'en ont-ils dit ? Qu'en ont-ils fait ?

 

De La Peste donne à voir la transformation d'une catastrophe en phénomène médiatique.

NOTE D'INTENTION DU METTEUR EN SCENE

Lorsque Jean-Rémi Girard m’a fait lire ce texte, j’ai eu pour ce curieux objet théâtral un coup de foudre immédiat. De la Peste donne à voir, à entendre et à vivre les soubresauts d’une société aux prises avec une crise majeure. La peste est ici évidemment métaphorique, mais s’impose aussi comme image profondément inscrite dans notre culture et notre chair. La peste, ce peut être la crise économique, la métamorphose des citoyens en rhinocéros ou le virus Ebola. La peste est le cauchemar collectif et son reflet sur chaque visage. Du discours officiel à l’intimité de l’agonie, des profiteurs-de-peste au gazouillis des réseaux sociaux, le spectacle offre un impitoyable panorama de toutes les réponses possibles à un phénomène qui dépasse de loin l’homme et ses petits bricolages. Ma volonté dans cette mise en scène est de faire vivre le mouvement du texte de manière réellement chorégraphique, de montrer la vulnérabilité et l’interchangeabilité des corps tout en offrant au public de vrais moments d’intensité et de grâce.

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